Article publié dans le Journal du Pays Basque
Jean Espilondo et Christophe Martin sont candidats aux élections legislatives dans la 5è circonscription des Pyrénées Atlantiques.
Le Blog de campagne de Jean Espilondo et Christophe Martin : www.espilondo.fr
Marie-Noëlle Lienemann rappelle les fondations du projet socialiste
Dans le cadre de la campagne présidentielle et en soutien à la candidate socialiste Ségolène Royal, Marie-Noëlle Lienemann, était en visite hier au Pays Basque. L’ancienne secrétaire d’État au logement en a profité pour rappeler les fondations du projet socialiste pour la campagne, à savoir le pouvoir d’achat, l’emploi et le logement.
Outre la mesure visant à relever le SMIC à 1500 euros dans les cinq ans à venir, Mme Lienemann a souhaité rappeler que "tous les salaires devaient être revus à la hausse". Pour aider à ces revalorisations le parti socialiste compte avant tout s’appuyer sur la participation des PME, en les aidant financièrement et en réformant le calcul des cotisations sociales vers les profits.
Sur le volet de l’emploi, l’ex-secrétaire d’État a dit qu’"il ne fallait pas s’attendre à une embellie soudaine de la croissance" pour le relancer. "Il faut donc une véritable politique industrielle" a-t-elle ajouté tout en restant vague sur ce projet.
Mais le thème qui tient le plus à c¦ur à Mme Lienemann reste sans aucun doute le logement. Cette dernière déclarant, "Le logement privé est trop cher et le logement social est trop rare". Dans le but de résoudre ce problème, le parti socialiste compte sur deux principales mesures : le bouclier-logement pour que "la charge logement ne soit pas supérieure à 25% des revenus", et un service public de la caution pour "faciliter l’accès aux logements privés et garantir les revenus aux propriétaires." Mme Lienemann a annoncé par ailleurs "pour éviter la spéculation immobilière, le décret Robien sera supprimé et l’État se substituera aux municipalités qui ne respectent pas la part de 20% de logements sociaux." Ainsi les préfets "devront agir avec force et faire valoir le droit de préemption sur tout logement en vente lorsque cette loi SRU n’est pas respectée dans une ville", a ajouté Mme Lienemann. Elle a estimé à 6 mois le délai pour mettre en place ce volet logement en cas de victoire de la gauche aux présidentielles mais aussi aux législatives qui suivent.