1- Elle fixe deux objectifs pour 2020 :
- 20% d'énergie renouvelable dans la consommation d'énergie (actuellement
8.5%)
- 10%
de la consommation de carburant dans les transports devra être atteinte
par des sources renouvelables. Pour favoriser les agro carburants de la
seconde génération (ceux provenant de la biomasse, des déchets et
qui ne sont pas concurrentes de l’alimentation, ceux ci compteront
double. L’énergie renouvelable utilisée pour les trains comptera une
fois et celle utilisée par les véhicules électriques comptera pour 2,5
fois sa part. Seuls les agro carburants réduisant d’au moins 35% le
rejet de gaz à effet de serre – et après 2017 ce seuil montera à 50%-
seront pris en compte dans les 10% ! ces exigences veille à vérifier
que l’usage des agro carburants sera réellement un plus dans la lutte
contre le changement climatique et on sait que ce sujet fut très
controversé !
2- La ventilation est modulée par pays :
L'objectif de 20% d'énergie renouvelable est réparti
-
d’une part avec une partie fixe, la même pour chaque pays, soit une
augmentation de 5.5% d'énergie renouvelable par rapport à 2005
- le reste sera calculé sur la base du
PIB/habitant.
Pour la France, augmente notre part de presque 13% et nous amène de 10.3% en
2005 à 23% en 2020.
3- La directive autorise les pays à instaurer un système qui permet des échanges virtuels d'énergie renouvelable.
Ce qui suppose que l’on soit en mesure d’indiquer les garanties d'origine de la source d'énergie produite. Certains
Etats
pourraient financer des investissements en échange des garanties
d'origine qui pourraient être comptabilisées pour atteindre son
objectif. Mais les plans d'échanges ne seraient pas obligatoires dans
chaque pays.
4- L'accent est mis sur le chauffage des bâtiments
Obligation d'étudier l'hypothèse du renouvelable en cas de nouvelles constructions et aménagements....
5- Garantie d'accès prioritaire au réseau des systèmes d'électricité produite par du renouvelable.
6- Augmentation possible des aides d'Etat pour le secteur des énergies renouvelables et producteurs de biocarburants.
C’est sur cette directive que le Parlement européen et la commission ont été le mieux écoutés. C’est la directive la plus ambitieuse !