Marie-Noëlle Lienemann : Blog Politique

Interview de MN Lienemann dans le Parisien- Aujourd'hui en France du 21 décembre 2012

Un grand dossier est présenté sur DSK.. Peut il être candidat? .. un pour JC Cambadélis, un contre Marie-Noëlle LIENEMANN

Marie-Noëlle Lienemann : « Les gens risquent de ne pas croire à une réorientation de son discours »

Propos recueillis par PH.M. | 21.12.2010, 07h00

Proche de Benoît Hamon, Marie-Noëlle Lienemann sera candidate aux sénatoriales à Paris.

Qu’est-ce qui vous semble le plus difficile à accepter chez DSK?
MARIE-NOËLLE LIENEMANN. D’abord sa position sur la retraite à 62 ans, en contradiction avec l’engagement du parti qui est de revenir au droit à la retraite à 60 ans.

Sur ce sujet essentiel pour nous, il ne s’est pas mis en situation de rassembler les forces de gauche. Autre point d’achoppement : sa position, lors de la précédente présidentielle, contre le fait de garder EDF à 100% public. Cela rappelle les nombreuses privatisations ou ouvertures de capital faites lorsqu’il était ministre de l’Economie : aujourd’hui autant qu’hier, cela pose un problème à la gauche. Enfin, on ne peut accepter les cures d’austérité imposées par le FMI.

Faites-vous une distinction entre la politique du FMI et DSK?
Je ne fais pas de procès d’intention mais politiquement il est extrêmement difficile d’aller expliquer qu’on mène une politique en tant que patron du FMI qui ne correspond pas à ses convictions personnelles. Beaucoup de gens risquent de ne pas croire à une réorientation de son discours. En même temps, tout dépend de la manière dont il agit. Il est important qu’il ne s’en tienne pas à une démarche personnelle, mais qu’il s’inscrive dans une stratégie de rassembler des équipes composées de gens variés.

L’appartenance du patron du FMI aux couches sociales supérieures est-elle un handicap vis-à-vis du « peuple de gauche »?
Je n’accepte pas la critique sur son patrimoine : on faisait déjà le reproche à Léon Blum d’être riche! Pour DSK, la seule façon de se dédouaner est de faire un programme commun avec les autres forces de la gauche. Mais surtout, je pense que le futur président doit porter l’identité de la France face à la mondialisation et pas être le chantre de la mondialisation dans la France. Or les changements de cap au dernier moment, c’est difficile…

La gauche du PS présentera-t-elle un candidat à la primaire contre DSK?
Comme dit mon ami Henri Emmanuelli : on fera quelque chose. Nous étudions plusieurs hypothèses.

Mais si DSK sort vainqueur de la primaire, le soutiendrez-vous?
Si c’est lui le candidat, je ne vais pas changer de parti.

MARIE-NOËLLE LIENEMANN Vous présente ses meilleurs vœux pour l’année nouvelle

2011 Une année  de fraternité, de justice, de solidarité, d’engagements

AVANCER   Partager     CHANGER    AGIR
          Combattre   RASSEMBLER      RÊVER
         Prolonger   Redistribuer  Gagner
                 Préparer               Respecter

Une heureuse année pour vous!             Une belle année pour la gauche et son unité !
                                                      

Avancer : réinventer le progrès ! Partager  les  responsabilités, le pouvoir, le savoir, la vie ensemble. Changer,  tout changer ; en tout cas changer vraiment et fortement l’ordre établi.   Agir, ici et maintenant, sans attendre les nouvelles échéances ; demain se fait aujourd’hui. Combattre sans cesse, sans céder, pour les causes les plus essentielles. Rassembler la gauche vite et bien; autour d’une plateforme commune. Rêver ; le réalisme sans utopie devient vite sordide et mensonger. Prolonger les mouvements sociaux en proposant une alternative. Redistribuer les richesses ; sans sourciller ! Gagner, aux cantonales puis le Sénat  enfin à Gauche ! Préparer la victoire de 2012. Respecter chacun  et les droits fondamentaux de toute personne.

 

Anciens ministres socialistes, Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès ont milité hier à Poitiers pour un programme commun à gauche.

La gauche doit réviser pour passer en primaires
11/12/2010 05:Anciens ministres socialistes, Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès ont milité hier à Poitiers pour un programme commun à gauche.
 
Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès étaient hier à Poitiers, ici avec Anne Gérard (au centre).  - Pho 
La récente succession de candidatures en vue des primaires au sein du Parti socialiste les a passablement énervés. « Mais nous ne sommes pas ici pour canarder les uns ou les autres », ont prévenu Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès, hier à Poitiers. Les deux anciens ministres socialistes étaient invités à débattre par les militants d'Un Monde d'Avance (groupe animé au sein du PS par Benoît Hamon et localement par Anne Gérard) sur le thème suivant : « Quelles sont les grandes priorités pour la victoire de la gauche en 2012 ? ».
« La priorité, c'est de revenir au calendrier que les socialistes ont voté l'an dernier, explique Marie-Noëlle Lienemann. Consacrons-nous d'abord au rassemblement des forces de gauche sur une base programmatique. D'Europe Écologie au Front de gauche, nous devons établir un socle commun. »
Paul Quilès n'hésite pas à parler de « programme commun », voire de « front populaire ». Tous les deux ont écrit (*) à la première secrétaire du PS, Martine Aubry, « pour qu'elle noue des contacts avec nos partenaires à gauche ». Selon eux, le PS doit d'abord s'entendre sur « un dénominateur commun de gauche » avant de se lancer dans les primaires. Parce que l'élection présidentielle est à deux tours, et qu'au second, « pour parler à toute la gauche, il faudra s'être entendu préalablement sur un certain nombre de valeurs qui nous sont communes ».
Bref, les socialistes doivent réviser les fondamentaux avant de passer à l'étape supérieure. « Et, surtout, parler de politique plutôt que de l'écume des jours », prévient Marie-Noëlle Lienemann.

(*) Avec Renaud Chenu, Paul Quilès et Marie-Noëlle Lienemann sont les auteurs de 18 mois chrono, une cohabitation du troisième type (éditions J.-C. Gawsewitch).
Philippe Bonnet

Vendredi à Poitiers, rencontre avec les socialistes pour le rassemblement de la gauche !

Les amis d’Un Monde D’Avance(UMA) nous avais invité Paul QUILES et moi-même à venir dédicacer notre livre « 18 mois Chrono » et à animer une réunion débat sur «  Quelles conditions pour la victoire de la gauche ?  Comment sortir de la crise ». mais l’emploi du temps fut très chargé, les rencontres et les débats furent riches..
Arrivée à la gare, les camarades sont là, chaleureux attentifs.  Bernadette, Michel, Antonine, Benjamin. Cela fait chaud au cœur de retrouver la fraternité militante. On retrouve Anne, maire adjointe à la culture, au restaurant puis Sylvie et un ami de longue date Alain Claes, le maire de Poitiers, avec lequel nous avons mené bien des combats politiques. Mais nous ne jouons pas aux anciens combattants, nous parlons de la situation sociales et bien sûr de la confusion qui règne avec cette accélération des primaires qui semble captiver les médias alors même que l’urgence est ailleurs : elle est politique avec la nécessité de rassembler la gauche et les écologistes et programmatique (emploi, réindustrialisation, éducation, santé, services publics etc..). Alain partage notre avis, il a toujours milité pour l’Union de la gauche et des écologistes ! Ensuite nous allons à la fédération de la Vienne, trouvons autour du premier secrétaire fédéral, des camarades, un conseiller général, Michel Burlot . Nous reprenons notre bâton de pèlerin en reprenant les termes de la lettre que nous avons, Paul et moi fait parvenir à Martine Aubry rappelant le vote des militants : avant les primaires, rechercher la réalisation d’une plateforme programmatique avec nos partenaires de gauche et écologistes. La plupart des présents approuvent notre position, mais il nous parait utile de bien insister sur le fait que ce choix n’est pas compatible avec toute alliance au centre. Nous rejoignons, un café tout à fait original au centre ville, où cohabitent des objets kitch, des œuvres d’arts, les meubles des vieilles quincailleries, "La Serrurerie".Nous y avions convoqué les Médias pour une conférence de presse. Alain Claes, le premier secrétaire fédéral sont là , mais aussi Jacques Santrot qui fut longtemps député maire de Poitiers et qui n’a rien perdu de sa fibre militante et de son sens aiguisé de l’analyse politique… Petite promenade sous le soleil dans les rues de cette belle ville, pour retrouver la librairie " La belle aventure" qui nous accueille dans une atmosphère chaleureuse et culturelle. Vraiment une très belle librairie et la libraire est une femme fine, réfléchie, très intéressante avec laquelle, entre les dédicaces, nous échangeons sur l’état de notre société et sur l’affrontement politique. Elle ne mâche pas ses mots, même si elle le fait avec beaucoup de gentillesse. Martine Gaboreau, une conseillère générale de Poitiers nous rejoint. Ce n’est pas facile d’être minoritaire dans un département où la droite est majoritaire.. Mais elle a l’âme combattante. Nous partons pour le 19/20 de France 3 Poitou-Charente qui se trouve dans la «  ZUP ».. un quartier qui semble bien vivre.
Vous retrouverez en cliquant sur ce lien mon interview sur France 3 Poitou-charente(à partir de 9’39)        

  http://www.pluzz.fr/jt-19-20-poitou-charentes-2010-12-10-19h00.html

Dimanche 14 Novembre 11H35 France 3 ile de france : faut il augmenter les impôts?

Marie-Noëlle Lienemann participe à l'émission "Elysée Wermus" face à Dominique Paillé, François Goulard, Claude Goasgen et avec Razzye Hamadi , Michel Sapin....Débat animé.. animé par Paul Wermus.

"18 MOIS CHRONO " dans l'actualité et les médias

 

J'étais, ce matin , l'invitée de la matinale de Radio Classique pour présenter le livre que nous venons de publier  chez Jean-Claude Gawséwitch, avec Paul Quiles et Renaud Chenu. Nous avons parlé unité de la gauche et programme pour l'avenir, fiscalité, primaires, réforme des retraites ou Afganistan mais aussi de Nicolas Sarkozy et du remaniement?

Pour réécouter cet interview : emission du 01/11/10   l'invité de Guillaume Durand 8H39

http://www.radioclassique.fr/votre-radio-classique/podcasts-et-archives-audio.html

 

Jeudi, je participais à l'émission sur France 3 " Ce soir ou jamais" présenté par Frédéric Taddéi sur le thème " Rigueur ou Austérité : quelle sortie de crise?", face à Jacques Attali... "18 Mois chrono" était au coeur du sujet puisque notre fiction montre qu'une autre politique est possible!

pour revoir l'émission du 28 Octobre 2010:

http://www.pluzz.fr/ce-soir-ou-jamais.html

Paul Quiles et renaud chenu présente le livre sur bakchich info :

http://paul.quiles.over-blog.com/ext/http://www.dailymotion.com/video/xfg24m_quiles-chenu_news

 

 

Et si c'était elle? " 18 Mois chrono", le premier livre qui l'imagine Présidente!

Dans ce numéro du Point, très largement consacré à Martine Aubry, un pavé présente notre livre "18 mois chrono" le commentaire commence par cette phrase: C'est le premier livre qui voque Martine Aubry comme Présidente de la République........Mais les 18 mois chrono c'est juste avant! Et la victoire de 2012.... n'a rien d'automatique pour la gauche.. mais on peut le dire avec humour, avec des rebondissements et en plongeant dans l'univers " impitoyable" de la vie politique française...

 

 

 

 

 

Ou est passé l'argent des banlieues? Marie-Noëlle Lienemann réagit dans l'émission "Spécial Investigation"

Hier sur CANAL+, l'émission "Spécial Investigation", présentée par Stéphane Haumant, a traité de l'importante quetion du financement de la politique de la ville et de l'ANRU ( agence pour le renouvellement urbain): J'interviens à deux reprises dans le documentaire.

http://www.canalplus.fr/c-infos-documentaires/pid3357-c-special-investigation.html?vid=386306

 

 

 

 

Et si Sarkozy optait pour la dissolution? dans marianne2.fr

   Par Gérald Andrieu

La surprise est un petit plaisir dont Nicolas Sarkozy n'aime pas avoir à se passer. Alors que depuis des semaines, il est annoncé un remaniement, les socialistes Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès associés au journaliste Renaud Chenu imaginent, eux, dans un livre sorti hier un tout autre scénario...

 
Comment remettre sur pied ce « cadavre à la renverse » qu’est aujourd’hui devenu — ironie de l’histoire — Nicolas Sarkozy ? Comment lui permettre, dans le même temps, de surprendre l’adversaire, de « ressouder la majorité » et de retrouver l’adhésion des Français dans la perspective de l’élection présidentielle de 2012 ? Un remaniement n’y suffira pas. Un beau G20 — fut-il organisé en terres niçoises chez le plus fidèle de la bande des « pizzaiolos » de l’UMP, Christian Estrosi — non plus. Ce qu’il lui faut, c’est un « traitement de choc » façon Urgences avec palettes de défibrillation et intubation.

Dans 18 mois chrono (1), un roman de « science-politique-fiction », le journaliste Renaud Chenu et les anciens ministres socialistes, Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès, imaginent l’improbable : un Sarko mettant ses pas dans ceux de Chichi en choisissant de dissoudre l’Assemblée ! Même grosse ficelle, même sanction : Nicolas Sarkozy se retrouve contraint de goûter aux joies de la cohabitation et de céder les clés de Matignon à… Martine Aubry (et celles, aussi, du ministère des Sports à Lilian Thuram...) ! De quoi permettre aux auteurs de prêter à Patrick Devedjian une phrase aussi délicieuse que fictive : « Je n’aurais jamais pensé que l’ouverture irait jusque-là » !

 
Avec 18 mois chrono, Chenu, Lienemann et Quilès offrent, au final, un thriller politique assez bien senti, gorgé de détails que l’on jugerait plus vrais que nature. Mais ce livre interroge aussi. Pourquoi la période actuelle est-elle si propice aux fictions politiques ? Le feuilleton estival du Monde, le « roman » du procès Chirac,  écrit sous le mystérieux pseudonyme de Cassiopée avait déjà suscité pareilles questions. La réalité, en politique, s’avère pourtant souvent plus surprenante que ne le sera jamais la fiction…

Comment remettre sur pied ce « cadavre à la renverse » qu’est aujourd’hui devenu — ironie de l’histoire — Nicolas Sarkozy ? Comment lui permettre, dans le même temps, de surprendre l’adversaire, de « ressouder la majorité » et de retrouver l’adhésion des Français dans la perspective de l’élection présidentielle de 2012 ? Un remaniement n’y suffira pas. Un beau G20 — fut-il organisé en terres niçoises chez le plus fidèle de la bande des « pizzaiolos » de l’UMP, Christian Estrosi — non plus. Ce qu’il lui faut, c’est un « traitement de choc » façon Urgences avec palettes de défibrillation et intubation.

Dans 18 mois chrono (1), un roman de « science-politique-fiction », le journaliste Renaud Chenu et les anciens ministres socialistes, Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès, imaginent l’improbable : un Sarko mettant ses pas dans ceux de Chichi en choisissant de dissoudre l’Assemblée ! Même grosse ficelle, même sanction : Nicolas Sarkozy se retrouve contraint de goûter aux joies de la cohabitation et de céder les clés de Matignon à… Martine Aubry (et celles, aussi, du ministère des Sports à Lilian Thuram...) ! De quoi permettre aux auteurs de prêter à Patrick Devedjian une phrase aussi délicieuse que fictive : « Je n’aurais jamais pensé que l’ouverture irait jusque-là » !