Le Monde de ce jour titre sur le faible taux d’activité des seniors de 55 à 64 ans. La France serait un mauvais élève de l’Europe el la matière. Et pour cause, grâce à la gauche, les salariés de notre pays ont acquis la retraite à 60 ans. Ce qui est loin d’être le cas ailleurs et fait chuter ce fameux taux !
A propos, la gauche et François Mitterrand ne sont pas restés inertes pour le progrès social comme des esprits chagrins voudraient le faire croire. Mais bon, je m’égare !
Ma colère vient :
du fait qu’au sommet de Lisbonne en 1999, le gouvernement Jospin ait
avalisé l’idée qu’il fallait augmenter très massivement ce fameux taux,
acceptant par la même une remise en cause de l’age de la retraite….Tout
cela est passé inaperçu à l’époque. Pourtant lors de la réunion
nationale du PS qui s’est réunie à cette période, j’ai véhémentement
protesté. P Moscovici ministre des affaires Européennes, m’a dit que
c’était inéluctable !!! Maintenant, le gouvernement Raffarin utilise
cet engagement européen pour se draper de vertu dans l’allongement de
la date de départ en retraite. N’oublions jamais qu’en Europe, si on ne
réagit pas à temps, c’est ensuite qu’on le regrette et qu’on ne peut
revenir en arrière
de la façon où les libéraux essaient de nous « convaincre » que les
salariés doivent travailler plus longtemps pour le financement des
retraites ! Ils oublient pourtant que les premiers auxquels il faut
offrir un travail sont les jeunes et les chômeurs et que leur plein
emploi donnera des financements pour les retraites. La seconde exigence
est d’être un pays économiquement dynamique, qui produit plus de
richesses….
Je ne fais pas un programme, mais la manière de poser un problème,
induit la façon d’y répondre. Cette histoire en est le parfait exemple
Résistons à la pensée unique.