Ne restons pas sur notre déception, l’amertume et la
tristesse ne sont jamais bonnes conseillères !
Il est trop tôt pour analyser au fond les résultats du vote des militants du parti socialiste et le sens d’un score élevé en faveur de Ségolène Royal. En tout cas, j’ai une certitude : nous devons tenir bon. Nous avons défendu avec conviction, sur la base d’une analyse politique qui jusqu’à ce jour a fait ses preuves face au suffrage universel, au vote de nos concitoyens, une ligne politique qui est la seule à jamais avoir apporté la victoire aux socialistes et à la gauche : celle du rassemblement de toutes les forces de gauche. Un rassemblement ne se décrète pas il se construit sur la base du respect du point de vue de l’autre et de l’apport de chacun.
Nous ne sommes pas
des mauvais perdants et n’allons pas « bouder ». Comme l’a dit
Laurent Fabius, nous sommes prêts pour le rassemblement !
Le rassemblement des socialistes d’abord, et notre projet le permet. La candidate en sera comptable.
Prêts pour le rassemblement de la gauche, les propositions que nous avons portées pendant la campagne interne sont des points d’appui utiles pour réussir, si les socialistes et la candidate le veulent, cette dynamique unitaire. Pendant que nous débattions en notre sein, des signes inquiétants venaient de l'extérieur avec la multiplication des candidatures à gauche, cela ne saurait nous laisser indifférents et passifs ! Cette question de l’alliance à gauche reste ouverte et essentielle.
L’urgence sociale est là, tous les jours pour tant de nos concitoyens qui subissent la précarité, les difficultés de logement, qui voient délocaliser leurs usines, leurs activités ou fermer des services publics. Les problèmes quotidiens des français nous sautent aux yeux, ils attendent désormais du PS et de sa candidate des solutions. Cette réalité là, est incontournable et fixe le cap de toute action à gauche.
Je veux saluer la force de laurent Fabius, sa campagne, ses engagements courageux et lui redire notre fierté d’être à ses cotés. C’est un combattant, un homme d’Etat que beaucoup des forces financières et médiatiques redoutaient (et se sont donc arc-boutées contre lui) l’alliance de son talent, de son expérience avec cette gauche montante qui ne plie pas face au capitalisme financier, transnational, si redoutable et dangereux.
Le combat continue pour battre la droite et Sarkozy, pour la victoire de la gauche et le socialisme des temps nouveaux !