Etrangement absente des débats présidentiels, la défense des services publics doit être une priorité absolue. Parce qu’il y a urgence et que si nous laissons faire, il risque d’être trop tard.
Trop tard parce que l’union européenne va exiger la libéralisation totale du courrier, de l’énergie et du rail sans la moindre garantie de service public. Ce mouvement est extrêmement grave et la France doit exiger un moratoire sur toutes ces ouvertures à la concurrence tant qu’une directive cadre sur les services publics n’est pas votée et applicable.
Urgence aussi car les récents évènements climatique ont montré la détérioration de nos services publics. Par exemple dans le Limousin, et principalement en Creuse avec plus de 20 000 foyers sans électricité ni téléphone, et des routes impraticables pendant près d'une semaine. Et que dire des véhicules bloqués par quelques centimètres de neige ! Cela montre bien que face à des situations exceptionnelles, les régressions dont sont victimes les services de l’État et les entreprises publiques à la suite des réductions des moyens qui leur sont attribués. Les restructurations motivées avant tout par des logiques d’économies et de rentabilités, mettent en péril la réactivité aux événements en matière d’organisations des secours et des conditions de transports. C'est également la démonstration que seul un service public de proximité peut répondre aux besoins de la population. Allons participons aux manifestations de nos régions et ne râlons pas même si nous sommes un peu , voir beaucoup dérangés dans notre quotidien. Il en va de notre avenir.