Marie-Noëlle Lienemann inscrit son engagement résolument à gauche, dans le mouvement socialiste et dans une mouvance écologiste, en tout cas soucieuse de la défense de l’environnement et la recherche d’un nouveau mode de développement.
AU PARLEMENT EUROPEEN ET FRANCAIS
De 1985 à 1988, Parlement Européen. Elle siège à la commission environnement. L’assemblée de Strasbourg pousse à la prise en compte des enjeux écologiques dans les politiques européennes et fait du parlement Européen l’un des acteurs incontournable sur ces sujets. A l’époque, la lutte contre les pluies acides, la préparation de la directive Seveso et la lutte contre les pollutions industrielles, l’interdiction du Plomb dans l’essence, le protocole de protection du Rhin…constituent des préoccupations majeures.
De 1988 à 1992 Assemblée Nationale. Elle rédige plusieurs rapports d’initiative parlementaire. L’un sur le thème « Europe-Environnement » et commence celui sur « la préparation du sommet de la terre à Rio » qu’elle ne peut achever, étant nommée ministre en Mars 1992
Elle refuse le « tout nucléaire » qui prévaut dans les choix énergétiques et se mobilise contre l’absence de transparence dans ces choix comme dans la gestion de la filière électronucléaire.
De 1997 à 2001 Parlement Européen, à nouveau commission environnement.
Elle participe à la co-décision sur la législation Auto-Oil
Elle est rapporteur de plusieurs dossiers comme le budget LIFE seul outil financier européen direct consacré à l’environnement ou sur le programme « villes et développement durable »
Elle sera le rapporteur de la directive cadre sur l’Eau et négociera la codécision sur ce texte important, qui aboutira à un accord en 2000.
2004 Parlement Européen, commission environnement.
Marie-Noëlle Lienemann suit toujours les dossiers de l’eau, en particulier la directive eaux souterraines et elle est actuellement rapportrice pour la directive «eaux marines». Elle est nommée Shadow rapporteur par le groupe socialiste sur de nombreux rapports comme l’avenir du budget Life, la rénovation de la directive eaux de baignade et les normes de CO2 pour les voitures. Ellle vient d’être nommée membre de la commission permanente sur le changement climatique. Elle participe activement à tous les grands débats en particulier en vue de la réglementation des produits chimiques et a signé sur ce sujet l’appel de Paris.
1976-1988 Maire-adjoint puis conseillère générale de Massy, elle se mobilise pour la défense de l’environnement et du cadre de vie, en s’opposant au projet autoroutier de L’A87 prévue en pleine zone urbaine ainsi qu’à des projets immobiliers très destructeurs de l’équilibre écologique et urbain. Elle travaille avec les associations départementales de l’Essonne en particulier l’UDANE, tant sur la politique de l’eau que pour la préservation des espaces naturels.
1989-2001 Maire d’Athis–Mons, elle organise en 1989 les Etats Généraux de l’environnement en présence du ministre de l’époque Brice Lalonde, ceux –ci permettent à Athis-Mons d’être la première ville française e se doter d’un plan municipal de l’environnement.
En 1993, la commune signe une charte pour l’écologie urbaine et réalisera en 1999-2000 un Agenda 21 local, participant ainsi au club très restreint des villes engagées dans cette dynamique en faveur du développement durable.
1992-1993 Ministre délégué au logement et au cadre de vie, elle tente de faire prendre en compte l’exigence écologique au ministère de l’Equipement. Elle organise les Rencontres de l’Arche sur l’écologie Urbaine. Elle commande un rapport à Dominique Bidou sur le thème « habitat et environnement ». Elle obtient l’amélioration des conditions de subvention pour l’insonorisation des logements…
2001-2002 Secrétaire d’Etat au logement, elle signe une charte en faveur de la filière bois, crée l’observatoire de l’air intérieur, met en place la loi SRU qui veut faire prendre en compte le développement durable dans les documents d’urbanisme. Elle lance un plan « Habitat Construction et Développement Durable » présenté au conseil des ministres en janvier 2001, promeut la HQE, signe un accord avec l’ADEME pour favoriser les économies d’énergie dans les réhabilitations, et des contrats « habitat développement durable avec plusieurs régions. Elle organise avec Yves Cochet ministre de l’Environnement le grand débat sur la prévention des risques industriels à la suite de l’explosion de Toulouse et sur les nouvelles règles d’urbanisme à mettre en place.
1984 Elle devient secrétaire nationale adjointe du PS chargée de l’environnement et organise les premières journées de ce parti sur l’environnement en présence d’Huguette Bouchardeau, la ministre de l’époque.
1991 Elle participe au lancement de «génération écologie» avec Brice Lalonde, Noël Mamère, Jean-Louis Borloo mais refuse la transformation de ce mouvement en parti politique.
2002 Elle participe au dialogue pour la terre à Lyon comme ministre.
2002 Elle donne des cours au CNAM dans la chaire d’Urbanisme de Michel Cantal Dupart sur le thème urbanisme et développement durable