Pour que chacun puisse se faire une idée sur le projet de "traité européen simplifié", je vous invite à consulter les documents suivants :
- Projet de traité modifiant le traité sur l'Union européenne et le traité instituant la Communauté européenne - Protocoles
Celui-ci sera signé début décembre lors du prochain conseil européen.
Gauche Avenir organise une réunion d’information et de débat sur le nouveau traité européen animée par ses députés européens signataires de l'appel.
Réservez votre Mardi 30 Octobre à 20H. La réunion se déroulera à Paris, le lieu vous sera précisé très bientôt. André Laigniel, Marie-Noëlle Lienemann, Francis Wurtz, Françoise Castex, Anne Ferreira sont déjà annoncés.
Marianne 2 a publié un article sur le sujet :
Le «traité simplifié» arrive… mais la gauche est aux abonnés absents !
Bien que le travail de rédaction du «traité simplifié» soit terminé, les nonistes et le PS restent silencieux. Seule exception, le PC s'apprête à lancer un appel pour un débat pluraliste.
Le projet de « Constitution européenne » ne doit pas avoir frappé assez fort à la porte de derrière : la gauche ne l'a pas entendu revenir !
Pourtant il est bien là : depuis le 2 octobre, le traité modificatif, plus connu sous le pseudonyme de « traité simplifié », est passé des mains des experts à celles des traducteurs qui en préparent une version définitive dans chacune des langues officielles de l'Union européenne (UE) pour le Sommet de Lisbonne qui se tiendra les 18 et 19 octobre. Quant à sa signature, elle est prévue début décembre, lors du prochain conseil européen. Mais que fait la gauche du non ? Réponse : rien.
Le PC mobilisé
Oubliées les harangues d'Olivier Besancenot en 2005, la LCR n'est pas
vraiment en pointe seule une poignée de réunions « unitaires »
ponctuent l'agenda trotskiste.
Chez Lutte ouvrière, Arlette Laguiller reste sur des positions de principe : « Le projet n'est pas meilleur parce qu'on a tripatouillé le texte du Traité européen », clame-t-elle avant de ramener l'UE et ses projets au simple « service du grand capital et pas à celui des peuples. »
Du côté du PCF, l'eurodéputé Francis Wurtz déborde d'initiatives : le président du groupe Gauche unitaire européenne a confié à Marianne2.fr qu'il allait lancer un appel collectif dans les jours à venir sur le Traité, afin de continuer sur la lancée de la pétition du 7 juillet dernier. Parmi les points cruciaux selon lui, il souligne que « Angela Merkel a très clairement dit que l'allusion à la concurrence libre et non faussée demeurerait en fait dans le texte final, contrairement à ce qu'avait dit Sarkozy ! » Sa priorité : informer les Français grâce à « un vrai débat public pluraliste et pas à une opération de com du gouvernement. » Francis Wurtz reconnaît que les nombreuses réunions publiques demeurent encore confidentielles mais reste motivé : « C'était pareil quand on a commencé à travailler sur le TCE en septembre 2003. Et en mai 2005, on a gagné ! »
Principe de précaution chez les socialistes
« Le PS ne s'est pas prononcé car le Traité n'est pas encore acté, nous
ne savons pas ce qu'il contient », explique-t-on rue de Solférino.
D'après le blog de Jean Quatremer, correspondant de Libération à
Bruxelles, généralement bien informé, ce texte n'est pourtant qu'une «
mise en musique » du mandat dicté en juin dernier par le Conseil
européen. Hormis une option de retrait sur les droits fondamentaux,
exigée et obtenue par les seuls Britanniques et Polonais, rien n'a été
ajouté à cette partition très détaillée. Quoiqu'il en soit, le prochain
bureau national n'abordera pas la question.
« C'est compliqué de critiquer trop tôt : depuis que Sarkozy est entré en fonction, toutes nos remarques sont assimilées à des attaques de principe, » justifie l'eurodéputé PS, et ancienne noniste, Marie-Noëlle Lienemann. Son club, Gauche avenir, a prévu une réunion publique sur le sujet le 30 octobre, à laquelle sont également conviés des représentants des mouvements antilibéraux. « Le PS est embarrassé : la fracture oui/non existe encore et le seul sujet qui pourrait faire consensus, c'est le fait que le texte pourrait passer sans référendum », juge-t-elle. L'option envisagée serait, pour les députés socialistes, de boycotter collectivement le vote du Traité au à l'Assemblée nationale. Une belle union de façade… qui ne trompera guère son monde !