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Plus que jamais, nos concitoyens ont besoin d’une gauche capable de reprendre l’offensive idéologique, de s’opposer avec force à la politique de N Sarkozy, inventive pour proposer une véritable alternative et unie pour préparer la victoire.
Or
le PS s’est, jusqu’alors, trop souvent laissé aller à la confusion, à
la demi mesure, et parfois même au renoncement. Il faut que cela
change. Face aux multiples crises qui mettent en évidence l’échec du
néo-libéralisme, il ne peut se contenter de réponses tièdes, d’analyses
convenues. C’est une remise en cause profonde du capitalisme financier
transnational qui s’impose pour construire un nouveau projet de société
et proposer des réponses novatrices. Sans une perspective politique
résolument différente, sans une nouvelle étape de l’unité de la gauche,
au-delà des simples accords électoraux, nous peinerons à nous opposer
efficacement à la droite et à reconquérir le monde du travail. Là est
l’urgence, là doit être l’enjeu du congrès. D’abord les choix
stratégiques, ensuite seulement viendra l’élection d’un premier
secrétaire !
Il faut au PS une majorité nouvelle et cohérente,
et non des mécanos improbables ou la simple reconduction des mêmes.
Changer, c’est choisir d’incarner une gauche décomplexée, fière de ses
valeurs, ferme sur ses orientations, claire sur ses alliances. Changer,
c’est renouer avec le combat pour la transformation sociale. Remettre
en cause le libre échange généralisé, réorienter profondément la
construction européenne, restaurer l’intervention économique de l’Etat
et ne pas se contenter d’appel à la régulation, c’est redistribuer les
richesses en revalorisant les salaires et inventer un nouveau
compromis social favorable au monde du travail. Face à l’urgence
sociale et écologique, les remèdes homéopathiques ne suffisent plus.
L’heure est bien au sursaut et au renouveau.
En participant au
large rassemblement dont Benoît Hamon a pris la tête, en signant la
motion « un monde d’avance », nous voulons contribuer à reconstruire
l’espoir à gauche.
Marie-Noëlle Lienemann, Paul Quilès, Anne Ferreira, Emmanuel Maurel,
et les signataires de la contribution « Changer ».