A l’issu du vote des militants, rien n’est joué quand à l’avenir du PS et de la gauche.
Aucun des présidentiables et des leaders actuels du PS n’a obtenu ni une majorité ni un score suffisant pour rassembler autour de lui une majorité réelle sur une ligne politique solide et cohérente.
Les militants ont toutefois clairement indiqué la volonté de rénovation et de changement et manifesté le souhait d’un nouvel ancrage à gauche.
C’est d’ailleurs tout le sens du bon score obtenu par la motion C en dépit des appels au vote utile autour des courants et personnalités traditionnelles du PS.
En fait, il y a deux stratégies différentes qui sont en challenge dans ce congrès : L’évolution du PS à la mode SR ou le choix d’une ligne de rénovation et d’ancrage qui devrait se fédérer autour de BH.
A l’évidence, l’axe rénovation/ancrage à gauche peut se constituer sur la base d’une feuille de route :
- Claire sur les alliances (pas d’alliance au centre, nouvelle dynamique unitaire à gauche).
- De l’affirmation décomplexée de l’identité socialiste.
- Avec des propositions offensives immédiates pour répondre à la gravité de la crise du système capitaliste et à l’urgence sociale.
- Garantissant un fonctionnement pluraliste du parti en lien avec les forces syndicales et associatives du pays.
Marie-Noëlle Lienemann estime que tous les dirigeants du PS mesurant la gravité de l’enjeu, acceptent d’oser le changement et de dépasser vers le haut les clivages actuels autour d’une gauche actualisée pour qu’au PS aussi on puisse dire ; Changer : On peut le faire.