La composition de la commission européenne est inacceptable : sur 27 commissaires, on ne compte que 6 socialistes. Nul représentant des écologistes, et encore moins de la gauche unitaire européenne. Ainsi la gauche représente moins d’un quart des postes, alors qu’à l’évidence, elle représente beaucoup plus au niveau de l’UE. Les socialistes européens qui ont cru judicieux de laisser élire M Barroso sont bien mal récompensés de leur coupable faiblesse !
Seules 9 femmes sont promues à cette instance, ce qui est bien loin de la parité et des discours des instances européennes. On ne saurait accepter ce double langage plus longtemps.
Le découpage des portefeuilles semble instaurer de nombreuses redondances et contribuera à davantage paralyser une commission qui s’était déjà habitué à une moindre intervention. Sa structure actuelle va contribuer à limiter sa capacité d’initiative. Or l’Europe a besoin de nouvelles politiques qui unissent les peuples et construisent de nouvelles solidarités plutôt que la généralisation de la compétition et de la concurrence, qui financent des interventions publiques régulatrices et prometteuses d’avenir. On voit mal comment cet aréopage, qui plus est mal dirigé pourrait y parvenir !
Marie-Noëlle LIENEMANN espère que le parlement européen n’avalisera pas cette proposition et qu’en tout cas, les groupes socialistes, écologistes et de la gauche unitaire se rassembleront pour refuser et faire obstacle à ce projet de commission !