Jeudi 19 novembre 2009, communiqué de Marie-Noëlle Lienemann. Membre du bureau national du Parti socialiste. Ancienne Vice-présidente du Parlement européen.
Voilà la conséquence des grandes avancées du Traité de Lisbonne : un président inodore, incolore et sans saveur qui de fait incarne le plus petit dénominateur commun pour l'Union européenne.
Plus que jamais, l'opacité des décisions, l'absence de contenu politique et de vision d'avenir des leaders européens a pris le pas sur la recherche d'une démocratie plus vivante, d'une proximité avec les citoyens et des propositions pourtant indispensables pour sortir de la crise.
Il n'y a rien à attendre des changements institutionnels récents pour relancer la construction européenne. Celle-ci ne peut s'engager qu'au travers de nouvelles politiques industrielles et sociales.
A cet égard, le choix d'Herman Van Rompuy n'apporte aucun signe d'encouragement.