La surprise est un petit plaisir dont Nicolas Sarkozy n'aime pas avoir à se passer. Alors que depuis des semaines, il est annoncé un remaniement, les socialistes Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès associés au journaliste Renaud Chenu imaginent, eux, dans un livre sorti hier un tout autre scénario...
Comment remettre sur pied ce « cadavre à la renverse » qu’est aujourd’hui devenu — ironie de l’histoire — Nicolas Sarkozy ? Comment lui permettre, dans le même temps, de surprendre l’adversaire, de « ressouder la majorité » et de retrouver l’adhésion des Français dans la perspective de l’élection présidentielle de 2012 ? Un remaniement n’y suffira pas. Un beau G20 — fut-il organisé en terres niçoises chez le plus fidèle de la bande des « pizzaiolos » de l’UMP, Christian Estrosi — non plus. Ce qu’il lui faut, c’est un « traitement de choc » façon Urgences avec palettes de défibrillation et intubation.
Dans 18 mois chrono (1), un roman de « science-politique-fiction », le journaliste Renaud Chenu et les anciens ministres socialistes, Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès, imaginent l’improbable : un Sarko mettant ses pas dans ceux de Chichi en choisissant de dissoudre l’Assemblée ! Même grosse ficelle, même sanction : Nicolas Sarkozy se retrouve contraint de goûter aux joies de la cohabitation et de céder les clés de Matignon à… Martine Aubry (et celles, aussi, du ministère des Sports à Lilian Thuram...) ! De quoi permettre aux auteurs de prêter à Patrick Devedjian une phrase aussi délicieuse que fictive : « Je n’aurais jamais pensé que l’ouverture irait jusque-là » !
Avec 18 mois chrono, Chenu, Lienemann et Quilès offrent, au final, un thriller politique assez bien senti, gorgé de détails que l’on jugerait plus vrais que nature. Mais ce livre interroge aussi. Pourquoi la période actuelle est-elle si propice aux fictions politiques ? Le feuilleton estival du Monde, le « roman » du procès Chirac, écrit sous le mystérieux pseudonyme de Cassiopée avait déjà suscité pareilles questions. La réalité, en politique, s’avère pourtant souvent plus surprenante que ne le sera jamais la fiction…
Comment remettre sur pied ce « cadavre à la renverse » qu’est aujourd’hui devenu — ironie de l’histoire — Nicolas Sarkozy ? Comment lui permettre, dans le même temps, de surprendre l’adversaire, de « ressouder la majorité » et de retrouver l’adhésion des Français dans la perspective de l’élection présidentielle de 2012 ? Un remaniement n’y suffira pas. Un beau G20 — fut-il organisé en terres niçoises chez le plus fidèle de la bande des « pizzaiolos » de l’UMP, Christian Estrosi — non plus. Ce qu’il lui faut, c’est un « traitement de choc » façon Urgences avec palettes de défibrillation et intubation.
Dans 18 mois chrono (1), un roman de « science-politique-fiction », le journaliste Renaud Chenu et les anciens ministres socialistes, Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès, imaginent l’improbable : un Sarko mettant ses pas dans ceux de Chichi en choisissant de dissoudre l’Assemblée ! Même grosse ficelle, même sanction : Nicolas Sarkozy se retrouve contraint de goûter aux joies de la cohabitation et de céder les clés de Matignon à… Martine Aubry (et celles, aussi, du ministère des Sports à Lilian Thuram...) ! De quoi permettre aux auteurs de prêter à Patrick Devedjian une phrase aussi délicieuse que fictive : « Je n’aurais jamais pensé que l’ouverture irait jusque-là » !