La gauche française doit apporter son soutien et exprimer sa solidarité avec le peuple grec, victime d’un nouveau plan de rigueur.
Ce énième plan, qui prévoit la réduction du salaire minimum et des coupes dans les retraites complémentaires, provoque aujourd’hui à juste titre une grève générale dans le pays, qu’il s’agisse du public comme du privé.
Il faut réaffirmer la nécessité absolue d’un pacte de croissance et d’emploi qui permette à la Grèce et à l’Europe de sortir de la crise en cassant la spirale austéritaire dans laquelle ses dirigeants actuels l’ont plongée.
il est indispensable de mobiliser les peuples et les citoyens pour refuser le nouveau traité européen et exiger de fait une renégociation.
La gauche française doit fédérer les forces progressistes autour d’une voie nouvelle pour l’Europe en mettant en avant des propositions concrètes en faveur des couches populaires de l’Europe entière, qu’il s’agisse de la convergence des salaires minimums vers le haut ou de la création d’eurobonds pour relancer l’investissement et la croissance.
La construction d’une alternative au couple austéritaire Merkel-Sarkozy sera dès lors plus forte en ce que la renégociation du traité dépend d’un nouveau rapport de force politique et social.