Cet appel a été publié par le journal "Le Monde" daté du 28 avril 2010.
Je l'ai signé avec 18 autres personnalités issues des différentes composantes de la gauche:
Jean AUROUX (ancien ministre), Jean-Paul BACHY (président de la Région Champagne Ardenne), Etienne BUTZBACH (maire de Belfort), Gérard CHARASSE (député de l’Allier), Augustin DUMAY (violoniste), Maxime DUMONT (responsable syndical, CFDT), Jacques DURON (responsable syndical, UNSA), Daniel FONTAINE (maire d’Aubagne), Caroline FOUREST (essayiste), Eric GAUTIER (président du Conseil général des Deux-Sèvres), Daniel GOLDBERG (député de Seine- Saint Denis), Rémi LEFEBVRE (universitaire), Jérôme LAMBERT (député de la Charente), Marie-Noëlle LIENEMANN (ancienne ministre), Alain LIPIETZ (les Verts), Jean MICHEL (député du Puy de Dôme), Stéphane PEU (vice président de la communauté d’agglomération de Plaine Commune), Paul QUILES (ancien ministre), Lucile SCHMID (Europe Ecologie)
Oui, un espoir est né depuis la belle victoire de la gauche et des écologistes aux élections régionales : celui de mettre fin à la politique actuelle de la droite, dont les dégâts deviennent insupportables à un nombre de plus en plus grand de Français.
Malgré une abstention et un doute politique alarmants qui touchent d’abord les milieux populaires et les jeunes, il devient clair que nos concitoyens souhaitent un changement radical, qui doit notamment prendre la forme d’un nouveau modèle de développement. L’urgence sociale et environnementale, la crise, avec ses graves conséquences, rendent indispensables des transformations profondes de la société et des conditions de vie des Français. A deux ans de l’élection présidentielle et des élections législatives qui suivront, le temps presse pour imaginer les contours de ce modèle et organiser un passage à l’acte économique, écologique et social.
Pour être au rendez-vous de cette attente, la gauche et les écologistes doivent non seulement préparer l’alternance, mais aussi proposer une véritable alternative. Pour cela, deux exigences s’imposent à eux : celle du rassemblement de l’ensemble des forces de gauche et écologistes, sans lequel aucune victoire électorale n’est possible, celle de la formulation d’une véritable alternative de pensée et de gouvernement.
Réussir le rassemblement
L’idée du rassemblement a fait du chemin, comme celle d’accords législatifs ou d’une plateforme commune avant la prochaine élection présidentielle. L’unité est largement défendue mais il faut maintenant passer aux actes, sous peine de réduire la politique à de l’incantation.
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