Article paru le mardi 5 juin dans le quotidien La Voix du nord
Elle se rendait, vendredi, à l’Etablissement public de santé mentale, à Saint-André, et à ses instituts de formation professionnelle. L’ancienne ministre Marie-Noëlle Lienemann était aussi venue soutenir la candidature de la socialiste Martine Filleul aux législatives. Lors d’une rencontre avec la presse, toutes deux ont parlé formation.
Il fut en particulier question d’apprentissage. Cette filière de formation a évolué, avec prise en compte de diplômes, tuteurs aidés et exigence d’un haut niveau de qualité, rappelle Mme Lienemann. Dans de telles conditions, il n’y a pas de concurrence avec l’Education nationale, affirme la vice-présidente du conseil régional, chargée de la formation professionnelle.
Pourquoi évoquer l’apprentissage ? Notamment parce que Martine Filleul,
aussi vice-présidente du conseil régional, y est chargée de cette
spécialité. « Je me suis démenée pour qu l’apprentissage soit reconnu
comme une voie de formation, pour faire en sorte que l’apprentissage
fasse sortir des jeunes avec un vrai job », précise mme Filleul. Elle
ajoute : « Noter région a été la première en France à signer un contrat
d’objectif en 2005 avec le ministre Jean-Louis Borloo, avec l’objectif
de faire progresser de 30% le nombre des apprentis en donnant les
moyens humains et matériels. » Cela étant, pas question d’apprentissage
avant l’âge de 16 ans, indique Marie-Noëlle Lienemann.
Plus généralement en matière d’enseignement, martine Filleul reprend :
« on perd 7000 postes dans le Nord – Pas-de-Calais à la rentrée. Dans
la circonscription le lycée Jean-Perrin en perd 4, à effectif d’élèves
constant… »
Concernant le scrutin du 10 juin, la candidate socialiste sera-t-elle
cette fois au second tour ? « Nous ne sommes pas dans une partielle. Et
cette fois, le PRG ne sera pas là ; en 2005, il avait représenté 200
voix. Je ferai aussi remarquer qu’à la présidentielle, Ségolène Royal a
obtenu 600 voix d’avance sur Bayrou ! »